Pont routier de Laspeyres ou de Feuillade | Zannese Françoise
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Pont routier de Laspeyres ou de Feuillade

France > Nouvelle-Aquitaine > Lot-et-Garonne > Clermont-Soubiran

Le pont de Laspeyres, également appelé de Feuillade (dans l'Etat descriptif) ou Lafeuillade, a été construit entre 1839 et 1844, année où tous les ouvrages d'art entre Laspeyres et Agen sont achevés. Il portait la route impériale n° 127, actuellement route départementale 813. C'est l'un des 15 ponts sans particularité sur les 22 ponts en maçonnerie édifiés dans la deuxième section.

Les fondations du pont ont été renforcées par des injections de béton en 1986, pour permettre le passage des convois de 700 tonnes approvisionnant la centrale nucléaire de Golfech en construction.

Entre 2010 et 2012 les tubes sortant de la voûte comme gargouille ont été sciés et bouchés pour la rive droite, sans doute pour éviter que l'eau ne se déverse sur la voie verte qui remplace l'ancien chemin de halage.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Secondaire : 4e quart 20e siècle

Ce pont a une arche avec voûte en berceau segmentaire de 9 m d'ouverture, la passe navigable ayant une largeur de 6,50 m. Les parements sont en pierre de taille et en moellon piqué, le reste de la maçonnerie en moellon ordinaire. Trois tubes en métal à la base de la voûte, en rive droite et en rive gauche, servaient de gargouilles.

Les angles de la culée ont été largement entaillés par les cordes du halage. Ils étaient protégés par des pièces de bois s'encastrant sur l'angle et maintenus par deux éléments métalliques ; la protection de l'angle aval est toujours en place.

En rive gauche il n'y a pas de banquette. Le garde-corps d'origine été remplacé par un garde-corps en métal constitué de panneaux à barres verticales. Son socle forme un entablement avec mouchette et coupe-larme.

Les perrés édifiés de chaque côté du canal sur le talus intérieur de la cuvette, sur une longueur de 21 m en rive droite et 26 m en rive gauche, ont disparu en partie. Quatre escaliers d'1 m de largeur sont accolés aux culées. Ceux de la rive gauche aboutissent côté canal à une petite plate-forme, appelée estacade. Des coulisses à poutrelles (ou rainures à batardeau), sont en place à l'amont, creusées dans l'estacade (rive gauche) et dans la banquette (rive droite).

Un repère de nivellement du réseau Bourdalouë (1857-1864) est encastré sur la face amont de la culée de la rive droite, il a perdu sa plaquette altitudinale. Un autre repère de nivellement, celui du bassin de la Garonne (vers 1858-1860), est encastré sur le côté aval du tablier ; la plaquette altitudinale manque.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Mise en oeuvre : moellon
Toits
Couvrements
  1. voûte en berceau segmentaire
Typologie
  1. pont en maçonnerie

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Lot-et-Garonne , Clermont-Soubiran

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: près de Laspeyres

Cadastre: 2021 A1 (non cadastré ; domaine public.)

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